Se former pour mieux accompagner

La profession de thérapeute complémentaire est en train d’évoluer. Un Certificat de Branche et/ou un Diplôme fédéral est désormais exigé par les assurances complémentaires. Le cadre et les directives établis jusqu’à présent sont devenus plus exigeants.

En tant que thérapeute en réflexologie thérapeutique, je me suis embarquée dans une belle aventure à la fin de l’année 2024 ! J’ai repris les études et commencé le cursus OrTra en Réflexothérapie.


Qu’est-ce que cela implique ? Trois ans de formation pour obtenir un Certificat de Branche en Réflexothérapie en tant que thérapeute complémentaire, suivis de deux années supplémentaires pour préparer l’examen du Diplôme fédéral.

Ce n’est pas une mince affaire, mais c’est très passionnant et enrichissant.

J’ai longtemps hésité, et pendant un certain temps, j’ai tourné autour du pot : cette formation demande beaucoup d’investissement en temps et en argent. Après des années de pratique à domicile et en cabinet, après de nombreuses formations certifiantes et continues, me replonger dans les études, à mon âge … Quelle idée ! Ha ha ha.

Finalement, ma réponse a été « Oui ! ». Mon esprit curieux et ma passion pour ce métier ne cessent de grandir avec le temps et l’expérience. Acquérir de nouvelles compétences et consolider celles que je possède déjà me semble être une évidence pour mieux accompagner les personnes qui viennent me consulter.

Et me revoilà de retour sur les bancs de l’école. Une chose qui m’a quelque peu surpris au début de la formation : bannir le mot « patients » de mon vocabulaire de thérapeute. Je n’ai plus de « patients », mais de « clients ». Étrange, n’est pas ?

Comme beaucoup de gens, j’associais  le mot « client » à un contexte commercial. Pour moi, le mot était lié à l’achat d’un objet ou d’un service : le client d’un magasin, le client d’un restaurant, etc. Dans le domaine de la santé, parler de « client » m’a toujours semblé inapproprié. Même si j’offre un service et du temps, et ceci en échange d’argent, c’est un travail de soin au service de la santé des personnes que j’accompagne en tant que thérapeute.

L’OrTra, opère une distinction nette entre « patient » et « client ». Le thérapeute complémentaire accompagne son client, qui reste pleinement responsable de son parcours thérapeutique et de son processus de guérison. Le « patient », en revanche, se place dans les mains du médecin, par exemple, pour recevoir un diagnostic, un traitement ou une prescription de médicaments, bref : une solution toute faite.

Le rôle du thérapeute complémentaire est donc de travailler avec son client dans sa recherche des solutions, il l’accompagne et le soutient afin qu’il trouve ses propres ressources et remonte à la cause de ses symptômes.

Dans ma pratique au cabinet, c’est déjà ainsi que je fonctionne. Mais revisiter le concept lors de ma formation avec le cadre théorique et les directives de l’OrTra, m’a permis de comprendre la logique derrière l’usage du mot « client » plutôt que « patient ».

Et vous, comment vous sentez-vous ? Plutôt « patient » ou « client » ?

Le dialogue est plus important que jamais dans le cadre des thérapies complémentaires. La relation entre thérapeute et client repose sur la bienveillance, la confiance, l’écoute et le respect.

Ensemble, nous définissons l’objectif thérapeutique et établissons les étapes du parcours en utilisant les différentes techniques à ma disposition.

Je vous invite à me contacter pour toutes questions et consulter mes approches détaillées

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